1. a) On étudie deux caractères :
- La longueur du poil,
- La couleur du poil.
On s’aperçoit que, pour les deux croisements, tous les individus F1 ont le même phénotype pour la longueur des poils : ras. Donc le gène déterminant ce caractère est porté par les autosomes.
b) L’allèle responsable du phénotype « ras » est dominant.
c) On écrit : allèle déterminant le phénotype dominant : R ; allèle déterminant le phénotype récessif : l
En revanche, pour l’autre caractère, en l’occurrence la couleur des poils, les résultats en F1 sont différents selon le croisement étudié.
Les mâles ont toujours le phénotype de leur mère, les femelles ont un phénotype intermédiaire.
Le gène déterminant ce caractère est porté par les chromosomes sexuels. Cela ne peut être Y car le caractère est présent chez les mâles et les femelles. C’est donc le gonosome X qui porte le gène.
Les femelles qui ont deux chromosomes X ont deux allèles du gène ; en F1, elles ont hérité d’un allèle différent de chaque parent et on observe qu’elles sont bicolores. Les deux allèles s’expriment simultanément : ils sont codominants. On les notera N et O.
2 -Premier croisement
On peut écrire les phénotypes et les génotypes des individus du 1er croisement :
Phénotypes : mâle [R, N] X femelle [l, O]
Génotypes : R//R XNY l//l X0X0
Le mâle produit deux types de gamètes : R, XN ; R, Y. La femelle ne produit qu’un type de gamètes : l, XO.
Cela est conforme aux résultats : les mâles sont orangés, à poils ras, les femelles sont bicolores à poils ras.
- Deuxième croisement
De même, on peut écrire pour le 2e croisement :
Phénotypes : mâle [l, O] X femelle [R, N]
Génotypes : l//l XoY x R//R XNXN
Echiquier de croisement
En F1, les cobayes mâles sont bien noirs à poils ras, et les cobayes femelles bicolores à poil ras.
2. Si l’éleveur croise un mâle de génotype R//l X0Y avec une femelle de génotype R//l X0XN il obtiendra une descendance dont les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous :
Si l’éleveur croise un mâle de génotype R//l XNY avec une femelle de génotype R//l X0XN il obtiendra la descendance dont le génotype figure dans le tableau suivant.
3. L’éleveur ne pourra pas obtenir de cobayes mâles bicolores à poils longs puisque les mâles n’ayant qu’un X, n’ont qu’un allèle du gène déterminant la couleur.
En revanche, dans les deux cas, il obtiendra dans la population de femelles 1/8, soit 12,5 % de cobayes femelles bicolores à poils longs qui possèdent un génotype l//l X0XN
1. Le document 2 montre que tout individu malade a un parent direct atteint et que I1 homozygote ne peut donner que l’allèle normal à ses descendants (donnée 2) donc l’allèle responsable de la maladie est dominant. n allèle normal ; P allèle morbide
2. est une femme atteinte. Puisqu’une femme n’a pas de gonosome Y, on en déduit que l’allèle morbide n’est pas porté par Y.
- est un père atteint qui a engendré un fils malade . Puisque le gonosome X d’un homme est d’origine maternelle, on en déduit que l’allèle morbide n’est pas porté par X.
- L’allèle responsable de la maladie est autosomique et les sujets malades sont hétérozygotes. Les homozygotes atteints ne sont pas viables (Donnée 3)
3. ; ; ;
4. ayant 21 ans alors que les symptômes de la maladie n’apparaissent que vers 40 ans (Donnée 1), son génotype peut être ou .
On ne peut donc pas prévoir l’évolution de d’après la figure 1.
5. et ont le génotype . Ils produiront chacun 1/2 et 1/2 comme gamètes.
6. Echiquier de croisement
La probabilité pour que les enfants soient atteints de la maladie est de 2/3.
N.B. : Le candidat peut barrer la cage correspondant à
7. et sont sains alors que leur fils est atteint. On en déduit que l’allèle
responsable de la maladie est récessif. On note : N allèle normal p allèle responsable de la maladie.
8. étant une fille atteinte, on en déduit que l’allèle morbide n’est pas localisé sur la partie spécifique du chromosome Y.
- II4 étant sain, on en déduit que l’allèle responsable de la maladie n’est pas porté par le gonosome X.
L’allèle est donc porté par un autosome.
PARTIE I:
Le croisement des canaris argentés donne 2/3 de canaris argentés et 1/3 de canaris dorés. On en déduit que le caractère doré qui apparaît dans la descendance est récessif et les canaris argentés sont hybrides. Les résultats statistiques de la descendance du croisement entre les canaris argentés s'expliquent par le fait que l'allèle responsable du caractère « argenté» est létal à l'état homozygote. On pose:
A allèle responsable du caractère « argenté». d allèle responsable du caractère « dorée ».
croisement:
Phénotype : [A] X [A]
Génotypes :
Gamètes : 50% A; 50% d
Résultats
croisement :
Phénotypes: [A] X [d]
Génotypes :
Gamètes : 50% A , 50% d ; 100% d
descendance
PARTIE II:
1) Phénotype agate [n+ b]
Phénotype isabelle [n b]
2) Dans le premier croisement la F1 est homogène alors que dans le croisement réciproque, la F1 est hétérogène (le phénotype des mâles est différent de celui des femelles).
hypothèse : Les gènes responsables du phénotype agate et du phénotype isabelle sont portés par un gonosome.
3) Lorsque le parent mâle est de phénotype agate, toute la descendance est homogène et de phénotype agate. Lorsque le parent femelle est agate (phénotype dominant) la descendance est hétérogène. Donc chez le canari, le mâle est homogamétique ZZ et la femelle est hétérogamétique ZW.
croisement:
phénotypes des parents ♂[n+ b] x ♀[n b]
Génotype des parents : ♂Zbn+ Zbn+ x ♀ Zbn W
Gamètes des parents : 1/21/2 W
croisement:
Phénotypes des parents: ♀[n+b] x ♂[n b]
Génotypes des parents: Zbn+ W X Zbn Zbn
Gamètes des parents : 1/21/2 W
B) Phénotypes des parents :♂ [n b] x ♀ [n+ b+]
Génotypes des parents :
Gamètes des parents : 1/2
C) Phénotypes : ♀[ bn d] x ♂[ b+ n+ A]
Génotype de la ♀ : Zbn W dd
Génotypes possibles du ♂ : Zb+n+ Zb+n+ Ad ou Zb+n+ Zbn Ad ; les homozygotes argentés n’étant pas viables.
Exercice 1 :
1-1. Tous les descendants F1 du premier croisement ayant des yeux rouge brique, Le phénotype "œil rouge brique" domine celui "œil blanc ".
On pose R allèle qui détermine le caractère "œil rouge brique" ; b allèle qui commande le caractère «œil blanc ".
1-2. La F1 est hétérogène avec des mâles qui ont le phénotype récessif de leur mère et les femelles celui dominant de leur père.
Hypothèse: le gène qui commande la couleur de l'œil est porté par le gonosome X.
1-3 L'examen des caryotypes montre qu'ils ne différent que par leurs paires de
gonosomes: la femelle ayant XX et le mâle XY.
Si le parent femelle porte le caractère dominant (1er croisement) toute la F1 lui ressemble [R]
Si le parent femelle porte le phénotype récessif, seul les mâles F1 l’expriment.
1-4
1) Dans le et dans le croisement, le germe est rose donc il y a codominance entre l'allèle « blanc» B et l'allèle « rouge» R. (0,25 point)
Justification : Le germe issu de l'œuf principal est diploïde. Son phénotype « Rose » est différent de ceux parentaux et est intermédiaire entre blanc et rouge. (0,25 point)
2) Premier croisement :
Génotype des Parents
Gamètes
Le germe diploïde est rose alors que l'albumen issu de l'oeuf accessoire est triploïde (R.B.B).
Deuxième croisement :
Génotype des Parents
Gamètes
3) L'albumen est issu des mitoses de l'oeuf accessoire triploïde. Dans le premier croisement, sa couleur rose clair s'explique par la présence de l'allèle R et de deux allèles B (0,25 point)
Dans le croisement sa couleur rose foncé s'explique par la présence de l'allèle B et de deux allèles R. (0,25 point)
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